Affaire CRM / USMB

Après audition des officiels et vu les pièces versées au dossier, la commission d’organisation des compétitions décide : match CRM / USMB (S) à rejouer à huis clos sur terrain neutre qui sera désigné ultérieurement.

Affaire N° 63 : Match CRM / USMB ( S ) du 03-04-2015
Partie arrêtée à la 45° minute de jeu.
– Vu la feuille de match et les rapports des officiels.
– Vu le rapport du club organisateur.
– Après audition des officiels de match.
– Attendu qu’au coup de sifflet final de la 1° mi-temps, une pluie de projectiles a contraint les officiels à demeurer au centre du terrain pendant un laps de temps assez long avant de rejoindre les vestiaires.
– Attendu que l’arbitre, appréhendant la reprise du jeu suite au désordre qui règne à l’extérieur, a interpelé les services de sécurité pour un renfort d’agents pouvant parer à tout débordement.
– Attendu que les services de sécurité déployés au stade, ont signifié à l’arbitre de la rencontre l’impossibilité de contenir une foule déchaînée étrangère à Oued Ghir.
– Attendu que l’arbitre, jugeant la sécurité insuffisante, en l’absence de renforts, pour le maintien de l’ordre et la poursuite de la rencontre, a refusé de faire reprendre le jeu.
– Attendu que les rapports des officiels ne désignent pas la défaillance organisationnelle imputable au club recevant qui a pris toutes les dispositions nécessaires au bon déroulement de la rencontre (service d’ordre, ambulance et médecin).
– Vu l’article 15 des RG qui stipule clairement que le club recevant est seulement responsable du comportement de ses joueurs, dirigeants et supporters et qu’il répond, par voie de conséquence de tout incident qu’ils pourraient provoquer dans l’enceinte du stade et dans ses abords immédiats.
– Attendu que l’audition des officiels et les rapports fournis pour la circonstance ne citent nullement la présence de supporters locaux et visiteurs auteurs des troubles.
– Attendu que la responsabilité de l’arrêt de la rencontre ne peut donc être imputée à une quelconque partie sans risque de préjudice unilatéral.
Par ces motifs, la COS décide :
– Match à rejouer à huis clos sur terrain neutre.